Le 11 janvier 2015, un X 73500 reliant Bordeaux à Bayonne franchit un PN, dont les barrières ne se sont pas fermées. La défaillance technique mise en cause viendrait d'une rupture de contact entre l'autorail et les rails.
Sous la marquise de Castres un l'X 73627 Midi Pyrénées est au départ pour Mazamet. (photo Paul Mauduit)
Mais si l'incident n'a provoqué aucun dommage matériel, du fait qu'il n'y avait pas de voiture a ce moment précis, la SNCF recence une trentaine de cas de ce type sur ce matériel depuis novembre 2014.
Le problème viendrait de la masse de l'autorail, trop légère (50 tonnes par caisses) pour écraser "la couche de pollution ponctuelle" (feuille ; rouille...) qui s' accumule sur les rails dont les lignes sont peut exploitée. Cette écrasement doit, de manière normal, entrainer la création d'un signal électrique afin d'actionner un PN ou un aiguillage. Le problème ne s'applique que sur les lignes rénovées, car pour les plus anciennes, la transmission des informations est réalisées de manière mécanique.
La solution temporaire qu'a mis en place la SNCF, est de faire circuler les X 73500 en UM, afin de doubler leurs masse. Par ailleurs, Alsthom (le fabricant des X 73500) a mis sur pied une équipe d'ingénieurs, pour trouver une solution plus durable au problème posé.
Mauduit Paul