Ligne classée UIC 7, avec 6 000 voyageurs par jour, la section Crépy-en-Valois – Laon se trouve désormais en suspend. Cette information, encore non confirmée par la SNCF, mais non démentie, prévoit la fermeture de la ligne d'ici 2024. Cette date qui n'a pas été fixée au hasard, est la date d'échéance à partir de laquelle l'infrastructure ferroviaire ne sera plus aux normes.
Sur cette même ligne, et depuis 2011, un affaissement d'un talus du coté de Villiers – Cotterêts provoque d'importants ralentissements, obligeant les trains a rouler à une vitesse de 10 km/h, alors que la vitesse autorisée sur la ligne est de 130 km/h. Pour régler cet incident qui traîne depuis 5 ans, la SNCF attend toujours la venu d'investissement extérieurs...
Cependant, et face à cette annonce, le vice président de la région en charge des transports, Gérald Darmanin à écrit un courrier à SNCF Réseau, afin de lui demander de trouver les investissements nécessaires au renouvellement de l'infrastructure de la ligne. Au même moment, les élus régionaux ont voté concernant le financement d'une étude sur les ligne sensible, Paris – Laon appartenant à cette catégorie.
Le 7/07/2016 une UM 3 de Régiolis assure le TER 849931 Paris Nord - Laon. Ce nouveau matériel est arrivé récement sur la ligne, en remplacement des BB 67400 et rames corails.
Au final on ne pourra trouver que déplorable la manière dont la SNCF prend en compte le service qu'elle doit assurer, fermant les lignes les unes après les autres, pour se débarrasser « des problèmes ». C'est aussi là les conséquences d'une politique de tout TGV, sévissant à moindre mesure encore aujourd'hui. Cette même politique, impulsée par de nombreux politiciens et élus locaux, aura permit au reste du réseau ferrées de France, d'acquérir un retard de plus de 15 ans, ce qui se traduit aujourd'hui par des pannes à répétition et fermetures de lignes...
Paul Mauduit